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bisogna morire : le monde tel qu'il est aventures à vivre avant de mourir recherche menu principal aller au contenu principal aller au contenu secondaire accueil a propos adoration du néant, bouddhisme et pessimisme connais toi toi-même fondation de l’abbaye cistercienne d’ecurey (meuse) l’ennui l’étonnement philosophique la question du mal selon emil cioran le mal et la vision juste du monde selon le pessimisme le nihilisme le pessimisme de schopenhauer vu par nietzsche le système hydraulique de l’abbaye cistercienne de royaumont : une introduction les abbayes cisterciennes de lorraine – 1 : le verre les abbayes cisterciennes de lorraine – 2 : les sites les abbayes cisterciennes de lorraine – 3 : les transferts de sites et situations les ducs de lorraine au moyen age les plantagenêts, une histoire de famille pessimisme et péché originel pessimisme et scepticisme théomaque y a t-il une providence divine ? navigation des articles ← articles plus anciens mis en avant publié le 21 août 2014 par metreya répondre chers amis lecteurs, le blog bisogna morire déménage ! vous pouvez à présent me lire sur metreya.org j’ai transféré sur ce nouveau site une partie de mes articles sur la philosophie et le bouddhisme. je vais continuer à centrer mes écrits sur ces sujets qui me tiennent à cœur. le site du monde.fr continuera à exister, mais il me faut faire table rase d’un passé bien trop présent dans ces pages virtuelles. j’espère que vous continuerez à me suivre. metreya publié dans non classé | laisser une réponse idéologies fixes publié le 20 août 2014 par metreya 2 les idéologies politiques utopistes qui luttaient contre le capitalisme promettaient un avenir radieux à ceux qui savaient souffrir, comme autrefois les religions. aujourd’hui, toujours contre le capitalisme, on affirme que l’avenir est déjà mort. on ne pense plus à partir des traces du passés, des idées de nos pères (ou contre elles) mais on pense en fonction de nos enfants, du néant qu’on leur laisse. le réel est toujours le capitalisme mais la pensée est tétanisée devant lui. il n’y a plus de paradis radieux dans un avenir utopiste. il n’y a plus que l’annonce d’un désastre planétaire. on ne se bat plus pour un monde meilleur, on laisse advenir la catastrophe. les idéologies terrassée par « la fin de l’histoire » dans les années 90, avaient un élan, certes religieux, dogmatique et franchement totalitaire, mais au moins elles portaient un mouvement. ce mouvement avait le gros défaut de prétendre que l’ici et maintenant, c’est-à-dire le présent du réel, était l’erreur et de croire que la vérité d’un monde sans erreur, sans faute, parfait, idéal allait advenir, comme le christianisme prônant la fin du monde : sotériologie. le mouvement existait, même s’il était illusoire. aujourd’hui, il n’y a même plus de mouvement. nous sommes figés dans la peur de l’avenir. le futur n’est plus un paradis éloigné car trop parfait pour nous, pauvres créatures mortelles. l’avenir est le mal, il est la terreur qui va advenir car nous sommes empêtrés dans les affres du marchés et de la société de consommation. l’avenir nous paralyse par son ampleur, par le tsunami qui se profile (réchauffement climatique, catastrophes naturelles, politique économique absurde d’une croissance infinie, pollution généralisée des milieux naturels, exploitation effrénée des ressources naturelle d’une planète vécu comme l’ultime colonie « étrangère » et pourtant familière, etc…). cette peur de l’avenir paralyse toute action, qu’elle soit politique, c’est-à-dire collective, individuelle, artistique… nous faisons du sur place et pourtant l’espoir n’a jamais été aussi à la mode. autrefois, les idées se formaient en fonction des idées du passés : souvent d’ailleurs, on pensait contre celles des parents ou des grands parents. aujourd’hui, on pense en fonction de ce que pourraient penser nos enfants : on se dit qu’il faut agir non pas contre le monde de nos parents, non pas pour nous-mêmes, mais pour éviter de transmettre une société moribonde à nos enfants. jamais on ne sait penser ici et maintenant. toujours il faut être dans le passé ou le futur. penser contre ses parents, penser pour ses enfants. quand donc apprendrons nous à penser pour nous ? car le passé comme le futur n’existent pas ! il n’y que la réalité du monde présent. au lieu de se faire peur à imaginer les mondes anéantis de nos petits enfants, ne vaut il mieux pas vivre dans la réalité, telle qu’elle est, même si ce n’est pas le paradis ? les paradis d’hier, ceux des idéologies sont devenus les enfers des mondes apocalyptiques. et toujours le capitalisme matérialiste triomphe. publié dans philosophie | 2 réponses les floralies publié le 30 mai 2014 par metreya répondre je me suis rendue, en famille, à la grand-messe des amoureux du jardin : les floralies de nantes. cela s’est déroulé pendant 15 jours au parc des exposition de la ville, juste en face du stage de la beaujoire, au nord-est de l’agglomération. depuis que je suis dans la région (4 ans déjà!), je n’avais jamais entendu parlé de cette manifestation, et pour cause : elle n’a lieu que tous les 5 ans. la rareté fait bien sûr non seulement la qualité, par les temps qui courent, mais surtout l’attractivité. créées en 1956, c’est un rendez vous, devenu international au fil des ans, des professionnels du jardin et des créations végétales. l’énormité de la mise en œuvre, explique sans doute la temporalité longue : on ne voit pas, effectivement, comment les exposants pourraient venir tous les ans présenter de telles merveilles de créativité et de couleurs. l’exposition florale se tient dans plusieurs hangars du parc, mais aussi à l’extérieur avec des exposants commerciaux, des fleuristes, pépiniéristes qui vendent en face des halls les fleurs qu’ils ont mis en valeur dans les jardins extraordinaires qu’ils ont inventés. il y a également un secteur plus « foire de paris » avec des commerçants dit « artisanaux » mais toujours autour du thème des plantes, du jardin, de l’aménagement. on peut acheter des bulbes, des thés bio, des tas de machins, des livres de jardinage ou des graines de l’association kokopolli. la foule est dense autour des jardins, on se trouve comme dans un musée, à suivre une file ininterrompue de curieux, armés d’appareils photos, qui s’étire le long des grands halls. ce qui est étrange, c’est de voir toutes ces plantes, ces fleurs, ces arbres dans un décor quasi industriel, de ferraille, de verre et de métal. ce contraste entre la nature, les couleurs, la chaleur des jardins et le froid du lieu, ne m’a pas permis de me perdre dans les allées et de me laisser aller à la découverte et aux plaisirs. les thèmes sont variés, mais j’ai totalement flashé pour un jardin qui a tenté de recrée un petit sous-bois. d’ailleurs il a reçu un prix puisque ces floralies sont également un concours pour les professionnels et les jeunes créateurs. les orchidées étaient à l’honneur, mais aussi les plantes d’extrême-orient, comme les bonsaï, ou les arbres venus du japon. on peut admirer alors des couleurs que l’on ne voit nulle par ailleurs, des verts très doux ou des fauve très puissants alors qu’ici nous sommes plus habitués aux couleurs pimpantes des fleurs du commerce. je dois avouer que je préfère de loin ces tonalités plus sobres, les jeux avec les verts de toutes les couleurs, plutôt que les tapis de fleurs à la française. les créateurs laissent libre court à leurs fantaisies et jouent avec les plantes, ce qui donne parfois des tableaux très originaux et délirant, comme ces jeux avec les légumes ou l’eau. j’ai surtout apprécié le hall des jardins poètes, où dans un labyrinthe de bambous traçant des allées cachées, on découvre des petites merveilles de poésie, de romantisme et de musique. pour l’amateur, qu’il soit éclairé ou débutant comme moi, c’est aussi l’occasion de venir à la pêche aux idées, à la découverte de plantes originales que l’on ne voit pas dans les jardiland ou les villaverde de nos grandes villes. c’est mie